Réalisé en réponse à ce billet : https://www.reddit.com/r/solarpunk/comments/17m5tr3/solarpunk_during_winter_and_late_fall/k7iv7p4/?context=3 - sur le constat qu’il n’y a pas beaucoup d’exemples d’art solarpunk se déroulant en hiver.
Je me suis demandé si les rouleaux à neige (https://mwvvibe.com/white-mountain-snow-rollers/), ou une façon moderne de tasser la neige au lieu de la déneiger, pourraient faire leur retour dans une société où il y a moins de voitures et où les hivers sont enneigés. Par ici, on utilisait des traîneaux en hiver et des rouleaux à neige tirés par des bœufs pour aplanir les routes. L’idée de pelleter une route entière pour pouvoir y rouler leur aurait probablement semblé assez extravagante.
C’est une idée qui me trotte dans la tête depuis un moment. Il y a un contingent assez important dans les espaces solarpunk qui est très favorable à ce que la société donne la priorité aux voitures et se concentre sur les trains et autres options de transport en commun. Si notre société solarpunk a des ressources limitées, comme la plupart des sociétés, et qu’elle donne la priorité aux grandes infrastructures comme les trains, les téléphériques, etc, il est possible que les routes s’effondrent assez rapidement.
Ici au moins, les routes, les ponts, etc. nécessitent un entretien constant pour rester praticables. L’hiver les brise avec des soulèvements dus au gel et des nids-de-poule, le printemps transforme leurs fondations en boue ou les emporte lors des inondations. L’entretien est constant et coûteux.
J’ai l’impression qu’une société où la plupart des gens prennent le train et se déplacent à vélo se demanderait pourquoi il est nécessaire d’entretenir un grand nombre de ces routes pour qu’elles soient praticables. Surtout si cette communauté solarpunk est en train de se reconstruire après que notre société actuelle soit passée par une période d’effondrement sociétal qui l’a laissée avec une dette d’infrastructure encore plus importante. J’ai tendance à situer ces images dans cette période de reconstruction post-post-apoclyptique, après que des endroits comme ma ville natale se soient déjà condensés vers des villages plus petits et plus denses, plutôt que la pseudo-banlieue tentaculaire que nous avons maintenant. (Par nécessité en raison de l’effondrement de la société et de la perte de fiabilité des voitures et de l’essence) Les villes d’ici avaient l’habitude d’avoir de multiples petits groupes de maisons et d’industries construites autour de la marche, avec de grandes étendues de fermes et de forêts entre elles où vous pouviez prendre un wagon ou une voiture pour vous rendre dans une ville avec une station de train.
Dans ce contexte, j’imagine que les trains et les téléphériques relient ces petits villages denses. Les routes principales menant à d’autres villes sont entretenues, ainsi que celles menant aux fermes voisines, mais il y a probablement beaucoup de développements abandonnés à une distance impraticable, reliés par des routes qui ont été laissées à l’abandon et emportées par les eaux simplement parce que la société n’a pas les moyens ou une raison valable de les entretenir. Peut-être qu’ils laissent certaines zones redevenir sauvages, peut-être qu’ils ne font que des escapades sur ces vieilles routes pour démonter les maisons afin d’en extraire toutes les parties utiles, et pour rendre les terrains à la nature.
J’imagine que parfois, les téléphériques ne suivent pas les routes principales. Peut-être empruntent-ils des itinéraires plus directs, ou traversent-ils des travées où les ponts se sont effondrés et n’ont pas été remplacés. La plupart du temps, elles suivent une route quelconque, simplement parce que cela facilite la tâche des équipes qui les construisent et les entretiennent, mais peut-être que ces routes ne sont pas assez actives pour justifier un déneigement tout au long de l’hiver. La saisonnalité est un bon concept pour les sociétés solarpunk, j’ai l’impression qu’une société solarpunk envisagerait des moyens de déplacement saisonniers.
J’imagine que beaucoup de ces routes secondaires sont utilisées comme pistes d’hiver, damées avec des dameuses et parcourues par des gens en skis de fond, en raquettes, en traîneaux, peut-être en motoneige électrique ou avec ces engins de vélo/traîneau.
C’est là que j’ai placé celui-ci. Une route saisonnière utilisée comme piste d’hiver, suivie sur une partie de son parcours par un téléphérique. À chaque extrémité de ce câble, les villages sont éclairés et chauds, leurs rues déneigées, mais ici, il n’y a que le sifflement statique et silencieux de la neige qui tombe, le grincement des poulies au-dessus de la tête et le grondement de l’équipe de la dameuse qui fait un passage pour damer la piste.
Traduction non-inclusive via DeepL