Cette peinture numérique représente l’Ecorégion du Sud des Grands Lacs, dans la biorégion du Plateau Intérieur et des forêts du Sud des Grands Lacs, dans le biôme des forêts Tempérées Larges-Feuilles et des forêts mixtes. J’ai choisi un environnement suburbain pour cette œuvre parce que je n’ai pas encore vu d’œuvre d’art Solarpunk qui ne les représentent. Je suis consciente des problèmes que posent les banlieues, mais il me semble plus durable d’essayer de les adapter que de les démolir et de recommencer. Ainsi, au lieu de pelouses, j’ai représenté des parterres de plantes indigènes de l’Indiana, y compris, mais sans s’y limiter, les suivantes :
- Amsonia Tabernaemontana (épine-vinette de l’Est)
- Spartina Pectinata (spartine des prairies)
- Echinacea Purpurea (fleur d’orpin).
Les toits des maisons sont soit blancs pour aider à réfléchir la chaleur, soit verts. Certaines des maisons sont équipées de panneaux solaires sur les côtés sud, et l’une d’entre elles est illustrée avec une serre sur ce même côté également.
Bien qu’il ne s’agisse peut-être pas d’un projet écologique explicite, j’ai montré qu’il y avait plus d’art dans ce cadre que ce que l’on trouve habituellement dans les banlieues américaines. Le trottoir est orné d’une peinture murale hydrochromique, qui n’apparaît que lorsqu’il pleut. Les maisons sont peintes de couleurs vives (le blanc ou le grège sont considérés comme “normaux”) et sont parfois décorées de peintures murales.
Cette région est l’une des plus nuageuses des États-Unis. Pour refléter cette réalité, le temps est couvert et il est entrain de pleuvoir.